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The Grudge

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 1.92/5

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18 critiques: 3.04/5



Xavier Chanoine 2 Plat...
Elise 2 Finalement ce n'est pas une suite mais bien un remake
Ghost Dog 1.75 Quelques bonnes séquences, mais ensemble décevant
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Plat...

The Grudge et son tapage médiatique comme on connaît. The Grudge et ses soit disantes scènes choc, The Grudge et ses fantômes aux visages tordus, The Grudge et sa blondinette de service...non rien de passionnant. Misant totalement sur la peur et les effets horrifiques, The Grudge ne parvient pas à captiver une seconde à cause de son scénario atrocement plat et de ses temps morts qui ne se comptent plus. La peur est-t-elle présente? Oui, sûrement pour les âmes sensibles ou nos chéries de 17 piges. Vous savez, The Grudge est le genre de métrage où votre petite amie se cramponne à vous à chaque scène "choc"...et en parlant de scène choc...que dire de ce raté total? The Grudge peut surprendre en effet par ses quelques séquences bizarres où visages tordus se mêlent aux ombres démoniaques saccadées. A l'origine rien d'impressionnant de voir ce genre de fantôme, mais pour que cela fasse peur ou sursauter, forcément il faut booster le son à chaque flash horrifique. Les enceintes crachent donc leur pleine puissance à chaque fois qu'une scène choc a lieu, pour bien faire sentir au spectateur qu'il faut sursauter. Mettez le son d'un téléviseur à 15, et là on en reparlera pour les sursauts. Non The Grudge n'est pas impressionnant, et ce ne sont pas les 2-3 racailles dans la salle qui me feront sourire par des gueulements intempestifs pour se la raconter et faire les malins. Question peur, on passe donc notre chemin. En ce qui concerne le scénario, on assiste à une sorte de légende où le fantôme de la victime hante les lieux du meurtre, à ce que j'ai cru comprendre entre 2-3 séances de "chut" pour daigner à entendre ce qu'il se racontait. A oui j'oubliais, Sarrah M.Gellar et son atroce pif ne dégage aucun charisme et semble anecdotique tout au long du métrage. Pour me réconcilier, il aura fallut attendre la réapparition de Bill Pullman, à l'interprétation fantastique. Non, The Grudge n'est pas un bon film. Seuls les quelques adeptes du teen movie auront de quoi grignoter autour du pot.

14 mars 2006
par Xavier Chanoine




Finalement ce n'est pas une suite mais bien un remake

Voyant la même maison que dans les deux films précédents dès le début, je me suis dit "Ha c'est une suite de ses films... cool !" Erreur !!! Passées 10 minutes, on voit Sarah Michelle Gellar être interpellé par son collègue et être envoyée dans une maison pour assister une dame un peu bizarre ; comme dans le premier, sauf que cette fois ci les protagonistes sont des américains. Donc au final, on retrouve tout ce qui est agaçant des deux premiers films, c'est-à-dire les sons et les fantômes rampant vus mille fois. Par contre le découpage original s'est perdu en route et au final, il n'en reste plus que quelques flash-back de temps à autres et la scène finale (outre celle de l'hopital) correspond à la fin de l'histoire contrairement au premier opus qui clôturait à travers une scène -chronologiquement- plutôt vers le milieu de l'histoire. Evidemment, comme ce film est produit par les américains, ils y mettent les moyens et donc les scènes sont en général mieux réussies que sur les précédents films, et toutes les formes sont arrondies pour que l'américain moyens ne soit pas déçu ; d'ailleurs à propos de spectateur, on voit que le réalisateur fait son film pour les occidentaux ; en effet la maison, bien que ce soit la même, a subit quelques modifications disons... plus "japonaises", histoire de faire un peu plus typique ; la décoration qui à l'origine était relativement sobre se retrouve complètement taillée pour la famille japonaise aux goûts artistiques très conservateurs, et évidemment il faut que les américains se déchaussent avant d'entrer (alors que dans les autres films ils s'en foutent royalement).


Un truc que je ne saisis pas, c'est comment les américains arrivent à gâcher le temps. Le film dure à peine plus longtemps que le premier, mais par contre il se passe carrément moins de chose. Sans mentir, un tiers de l'histoire originale passe à la trappe, et il n'y a pas grand chose d'ajouté ; sans parler de la fin qui est complètement différente et l'intrigue en est d'ailleurs modifiée et perd réellement de son sens. Heureusement que les acteurs jouent bien et que l'esthétique soit assez soignée, mais bien je n'ai pas vraiment aimé les deux premiers, celui ci gâche ce qui en restait de bien. Dommage.



25 avril 2005
par Elise




Quelques bonnes séquences, mais ensemble décevant

N’ayant pas vu les Ju-on nippons, je ne puis appréhender ce remake qu’en lui-même. Première constatation, il est plaisant de voir Shimizu derrière la caméra, gage d’une relative liberté de ton et de choix artistiques, comme il est plaisant de voir l’histoire se dérouler en plein Tokyo parmi une petite équipe d’expatriés américains qui sont venus tenter l’aventure au pays du soleil levant – une intrigue qui met aux prises des expatriés avec les coutumes locales, à part à Bollywood, ça n’est finalement pas si fréquent que ça.

Je trouve cependant ce Grudge sans surprises et plutôt raté. En effet, jamais Shimizu ne parvient à créer un ensemble cohérent autour de cette multitude de personnages qui s’engouffrent dans la maison hantée avant de s’y faire trucider. On reste dans le convenu avec ses scènes rituelles et trop régulières où des fantômes jouent à cache-cache dans le grenier ou les placards, ou bien avancent lentement vers vous en vous tétanisant de peur. Les barrières de la langue et de la culture, qui auraient pu être source d’angoisse, ne sont pas non plus correctement mises en valeur. Et puis Shimizu ne se casse vraiment pas la tête avec son dénouement, puisqu’il renvoie tout le monde au prochain épisode sans se donner la peine d’imaginer un quelconque règlement - ne serait-ce que temporaire - à la problématique de cette famille de revenants. Côté acteurs, déception là aussi, Sarah Michelle Gelar et les collègues de son âge se contentant du minimum syndical, et Bill Pullman se satisfaisant de 5 minutes à la Lost Highway le nez en l’air et l’air inquiet.

Pour ma part, The Grudge version 2004 ne me donne donc pas envie de me plonger dans les autres suites et remakes de la saga…



11 mai 2007
par Ghost Dog


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